Travail hybride et smart building : quand le bâtiment intelligent sert l’organisation de la nouvelle réalité du travail

Le travail hybride s’impose comme la nouvelle réalité du travail, plébiscitée par les salariés, mais non sans poser de nombreux défis aux entreprises en matière d’organisation. Et si le développement du smart building offrait une solution ? 

Le travail hybride devient la norme dans les entreprises

La réalité du travail évolue. Désormais le travail hybride a succédé au tout présentiel comme la nouvelle norme, d’après une étude de l’ANDRH en partenariat avec BCG auprès de 588 DRH et RH français*. L’étude prévoit une stabilisation du télétravail à deux jours par semaine en moyenne d’ici 2025. Par ailleurs, 39% des répondants estiment que plus de la moitié de leurs salariés télétravailleront au moins un jour par semaine.

Cette évolution répond pour partie au besoin de flexibilité des salariés. Selon la même étude, 80% des salariés souhaitent en effet des horaires de travail au moins partiellement flexibles tandis que 78% des DRH notent que les candidats au recrutement désirent plus de flexibilité concernant leur lieu de travail. De fait, en alternant régulièrement journées de télétravail et jours en présentiel, les salariés jouissent d’une meilleure qualité de vie : moins de temps passé dans les transports puisque les trajets domicile-travail ne sont plus quotidiens, possibilité de mieux équilibrer vie personnelle et vie professionnelle, tout en maintenant un lien social avec son entreprise et ses collègues… Les avantages du travail hybride sont nombreux, y compris pour les entreprises qui gagnent en productivité en permettant à leurs collaborateurs de mieux utiliser et organiser leur temps.

Cependant la mise en place du travail hybride n’est pas sans poser des défis d’organisation. Par exemple, savoir où les salariés se trouvent à un instant T est essentiel pour organiser des temps d’échange tels que des réunions d’équipe : la réunion peut-elle se faire en présentiel ? Ou bien devra-t-elle associer présentiel et solution de visioconférence pour ceux qui seraient en télétravail ? Quelle salle réserver ? Avec quelle capacité d’accueil ? La question de l’optimisation de l’usage des locaux de l’entreprise s’impose également : avec le travail hybride, ceux-ci ne sont plus occupés à 100% quotidiennement. Est-il nécessaire de faire tourner à plein régime la climatisation ou l’éclairage dans des bureaux qui demeurent inoccupés ou en sous-occupation une partie de la semaine ?

Le développement des bâtiments intelligents (smart buildings) et du smart office : une réponse pour organiser le travail hybride

Face à ces défis organisationnels, des réponses émergent avec le développement du bâtiment intelligent (smart building) et du smart office. Les bâtiments intelligents sont en effet dotés de systèmes de gestion des données qui permettent d’optimiser les usages des locaux, que ce soit en termes de chauffage, d’éclairage, de remplissage des espaces (pour regrouper, par exemple, les individus présents sur site sur un seul étage) ou encore de nombre de repas à prévoir au restaurant d’entreprise selon le taux d’occupation des lieux.

« La présence d’un BOS (Building Operating System) mutualisant l’ensemble des données du bâtiment contribue à réduire les coûts d’exploitation et l’impact énergétique des immeubles en créant un pont entre les équipements et des applications servicielles conçues pour améliorer l’expérience utilisateur. »

Thomas Renard – Directeur Patriarche UX, filiale Patriarche spécialisée dans le smart building

Comment ?


Les bâtiments intelligents disposent notamment de capteurs qui détectent la présence des personnes, permettant ainsi de lancer automatiquement l’éclairage et le chauffage. Fini les couloirs et les bureaux éclairés en permanence, même quand il n’y a personne. Les entreprises peuvent ainsi faire des économies d’énergie. « La présence d’un BOS (Building Operating System) mutualisant l’ensemble des données du bâtiment contribue à réduire les coûts d’exploitation et l’impact énergétique des immeubles en créant un pont entre les équipements et des applications servicielles conçues pour améliorer l’expérience utilisateur » explique Thomas Renard, directeur de Patriarche UX, filiale du groupe Patriarche spécialisée dans le smart building. Ces dernières servent entre autres à mieux planifier l’occupation des lieux en permettant aux salariés d’indiquer facilement s’ils seront sur site ou en télétravail. L’entreprise peut dès lors ajuster ses plannings en fonction. L’intégration d’un système de réservation des salles de réunion contribue, quant à elle, à fluidifier l’utilisation des espaces. Mieux exploité, moins énergivore, le bâtiment intelligent est aussi plus sécurisé avec la mise en place de badges d’accès, et un renforcement de la sécurité du système d’information via une segmentation des réseaux qui assure la confidentialité des données ainsi que la prévention et le traitement des incidents.

Un exemple de smart building pour le secteur tertiaire : Walter Ivry


Les possibilités offertes par le smart building dans l’exploitation et la maintenance d’immeubles de bureaux sont multiples et ne peuvent qu’être profitables à l’organisation du travail hybride. C’est pourquoi les projets associant secteur tertiaire et smart building se multiplient à l’instar du nouvel espace Walter Ivry, qui ouvrira ses portes à Ivry-sur-Seine en septembre 2022. Comme l’explique Fanny Martin, directrice opérationnelle de Walter : « les utilisateurs de Walter Ivry pourront faire l’expérience du bâtiment intelligent et du smart office en s’installant dans l’immeuble Yuri », premier bâtiment 100% smart building du groupe Patriarche, grâce aux solutions digitales développées par Patriarche UX. « Avec l’application Yuri, une application de services et de monitoring à destination des occupants et des exploitants, Walter Ivry bénéficiera d’un socle de services connectés en faveur du vivre-ensemble », poursuit Fanny Martin.

Cette application permettra notamment :

  • Le pilotage du bâtiment : le suivi énergétique (consommation…), de la fréquentation et du confort ressenti par les utilisateurs.
  • La gestion du confort : éclairage, température, stores.
  • La réservation d’espaces et d’équipements, la gestion des services, événements et activités proposés aux collaborateurs des entreprises hébergées.
  • La gestion des incidents et des dysfonctionnements techniques.
  • La gestion du parking.

Ce sont autant de ressources qui serviront à organiser au mieux le travail hybride en optimisant la gestion des bureaux et l’expérience utilisateur. Avec la généralisation et la pérennisation du travail hybride, et les enjeux de réduction de l’impact énergétique des nouvelles constructions, ces innovations pourraient devenir la norme pour tout immeuble tertiaire.

* Source : Andrh.fr, Mars 2022 – “Après l’hybride, quels enjeux du futur du travail pour l’entreprise ?”

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